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 fanfic de pokemon-france

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MessageSujet: fanfic de pokemon-france   fanfic de pokemon-france EmptyJeu 25 Mai - 21:41

Chapitre 1 – Linéïa

- Je n’en ai pas la possibilité, c’est ça ? Croyez – vous réellement que je vais rester encore longtemps dans cet orphelinat ? Rien que de voir vos sales têtes chaque jour, cela me rend malade ! Si au moins…Si au moins je possédais quelque chose qui me rendrait heureuse ici…un ami, un vrai ami ! Un jour je me casserais de cette maison et m’enfuirais ou me perdrais dans cette forêt, mais cela sera sûrement moins pire qu’ici ! Que je meure, je n'en ai rien à faire ! Je ne resterai pas ici une minute de plus !
La grande vielle dame au visage crispé par la colère, à la longue robe déchirée de couleur rouge rappelant le sang, aux yeux bruns reflétant la méchanceté même et aux mains plates tant elle avait frappé d’enfants, leva son bras et gifla la jeune fille qui s’affala sur le sol. La voyant se frotter le visage et retenant ses larmes, elle esquissa satisfaite un sourire sadique et se dirigea vers la sortie de la petite chambre ou logeait la jeune fille.
- Sale peste ! Je te souhaite autant de malheurs que tu m’en fais subir ! Pour la peine, tu seras privée de repas ce soir !
Elle claqua la porte derrière elle, la ferma à clé et s’en alla dans un des couloirs du géant orphelinat. Dans la pièce close sans lumière, la fille s’était mise à pleurer, à crier, et à insulter l’horreur du destin qui avait fait qu’elle se trouvât là, dans cette misérable cellule, cette prison qu’elle ne pouvait plus supporter.
- Le malheur, c’est vous…c’est ici…si…si je pouvais mourir !
Alors que la jeune fille d’une quinzaine d’années aux cheveux châtains bouclés, aux yeux verts et à l’habit sale continuait de verser des larmes dans un effroyable cri de tristesse, le fin chant d’un petit oiseau parvenant de la fenêtre barricadée de sa chambre vint se mêler à ses sanglots. Elle réagit immédiatement, s’essuya la figure à l’aide de son bras, et malgré les perles ruisselantes toujours sur ses joues, s’approcha en titubant du misérable trou grillagé d’où le son lui était parvenu.
Le majestueux chant retentit à nouveau, faisant frémir le corps de la jeune fille qui paraissait heureuse.
Elle avait l’impression de s’envoler, de sentir l’air pur de la forêt faire des allés et retours à travers son âme, de ne plus vivre misérablement dans cette maison close, mais de vivre librement, de courir au milieu de cette vaste forêt en jouant avec des amis, mais des amis qui ne seraient pas humains ! Ils seraient des Pokemons ! Ils seraient cette forme de vie dont elle avait si souvent entendu parler, mais qu’elle n’avait jamais pu voir, jamais pu toucher, qu’elle souhaitait tant rencontrer un jour, alors qu’elle ne savait même pas à quoi elle apparentait.
Le chant s’arrêta brusquement.
La jeune fille aux yeux de la couleur d’une feuille d’arbre sursauta d’un coup, perdant au loin tous les rêves qu’elle s’était faits dans cette musique ainsi que la joie qu’elle avait éprouvée. Elle s’affala sur le rebord de la petite fenêtre, regarda tristement la forêt d’arbres rougeoyants et verdoyants de fleurs, et d’un regard suppliant et d’une voix tremblante, se mit à murmurer un vœu, le vœu d’avoir la possibilité, un jour, d’écouter une nouvelle fois ce chant si beau, si majestueux, si mélodieux qui lui avait redonné la joie de vivre. Pour ne jamais l’oublier, elle le nomma d’un nom qui lui traversa ses pensées au moment même, un mot qui, pour elle, brillait comme le soleil qu’elle ne voyait que très rarement, flottait comme la neige, et chauffait comme une flamme qui se trouverait à l’intérieur de son corps.
Ce nom c’était Linéïa.
Elle resta à la fenêtre toute la journée, et la soirée même, sans boire ni manger, s’évanouissant dans des rêves, dans des pensées impossibles tentant de se souvenir de chaque partie de cette sublime mélodie, de ne rien en perdre.
La nuit recouvrant le ciel d’un épais voile noir et la forêt disparaissant sous une obscure brune, la jeune fille, dans un interminable et sombre soupir, s’endormit, laissant son corps choir le long du mur de pierres et tomber sur la chaise au-dessous du trou grillagé. La nuit entière elle ne rêva que de ce chant, et le matin, elle se réveilla difficilement, les membres engourdis par le froid du fait qu’elle n’ait pas dormi dans son lit. Etrangement, quand elle se leva enfin, elle discerna la présence d’une chose différente à l’intérieur de sa chambre.
Malgré le peu de lumière qui illuminait la pièce, elle s’approcha de son lit, étant sûre que la « chose » se trouvait là. Elle tâtonna les couvertures, la gorge serrée, quand soudain, un faible petit piaillement retentit. Elle s’installa alors sur la couchette, et comme ayant deviné que la chose n’était pas mauvaise, elle l’étreignit dans ses bras en lui demandant qui elle était. Le petit oiseau alors répondit dans un petit gémissement de bonheur.
- « Je suis un pokemon ! »
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MessageSujet: Re: fanfic de pokemon-france   fanfic de pokemon-france EmptyJeu 25 Mai - 21:41

Chapitre 2 – L’oiseau de glace

- Un…un pokemon… ?
La jeune fille aux cheveux bouclés serra le petit monstre dans ses bras encore plus intensément, comme si elle avait soudainement eu peur de le perdre, comme si elle essayait de lui offrir toute la tendresse qu’elle avait conservée dans son cœur jusqu'à ce jour, puis l’embrassa sur le front.
- Tu es magnifique, je n’aurais jamais imaginé qu’un pokemon puisse être aussi beau…
Elle ne le voyait pas, la chambre étant aussi sombre que l’intérieur d’une prison, aussi sombre que le désespoir lui-même, mais elle le sentait. Elle sentait la chaleur de son corps frêle, percevait la flamme de son âme, la beauté de la pureté de son être s’infiltrait en elle comme de l’eau à travers du sable. Elle était si heureuse qu’elle se laissa le droit de pleurer, le droit de pleurer de bonheur.
Alors qu’elle sanglotait, elle s’approcha de la fenêtre, l’animal toujours cloîtré dans ses bras et s’assit sur la chaise qui se trouvait à coté de celle - ci. Les fins rayons du soleil qui réussirent à s’infiltrer à travers le rideau de fer permirent à la jeune fille de découvrir l’apparence de son premier ami. Il donnait l’impression qu’il venait de naître, possédait l’apparence d’un petit oiseau, dont les plumes aux reflets argentés virant au bleu faisaient penser à des multitudes de cristaux de glace, d’où on croirait que son corps est fait de verre, et son fin bec, son œil au regard profond ainsi que sa brillante queue d’aquarelle violette émanaient de lui un oiseau de rêve. Une nouvelle fois, la fille fut éblouie par sa splendeur et ferma les yeux en souriant.
- Dis-moi, oiseau, existes - tu réellement, ou est – ce moi qui, dans le désespoir serais devenue folle et t’aurais inventé… ? Il est impossible que tu aies pu entrer ici…
L’oiseau bleu piailla, faisant mine de rire, s’envola des bras de la jeune fille et se posa sur le rebord de la fenêtre.
- « J’existe vraiment, tu peux en être sûre ! C’est la puissance de ton vœu qui m’a fait naître ici. Pourquoi imagines – tu tout cela ? »
La jeune fille baissa les yeux et frissonna, puis observa à nouveau le monstre qui voletait devant elle.
- C’est…parce que depuis que je suis toute jeune, il ne m’arrive que des malheurs…Je n’arrive pas à imaginer que tout cela se termine aujourd’hui…je suis sûre qu’il va se passer quelque chose…j’ai peur d’être entrain de rêver, j’ai peur, je suis tellement heureuse que si tout s’arrêtait maintenant, je m’en sortirais plus, jamais plus !
L’Etre bleu retourna dans les bras de la fillette et s’appuya contre son torse, comme un chat demandant une caresse.
- « Calme-toi, je suis bien vivant, et tu ne rêves pas…tu peux me faire confiance ! Je suis le seul être qui ne te trahira jamais, et qui restera avec toi jusqu'à la fin. »
Percevant ces mots, la jeune fille se tranquillisa, et comme ayant entendu des paroles qu’elle avait attendues depuis des siècles, elle montra enfin un visage reposé, un corps enfin dépourvu de toute méfiance et des mains soulagées, qui ne tremblaient plus de haine, ni de tristesse. Le regard toujours posé sur l’être qu’elle aimait, elle commença à discuter, discuter calmement, sans risquer de crier ou de pleurer comme elle en avait l’habitude depuis qu’elle était née et que sa famille avait disparut.
- Dis-moi, es – ce que tu as un nom.. ?
- « oui »
- Et lequel est – ce ?
- « Je ne te le dirais pas avant que tu ne m’offres le tien »
La fille sourit, fit mine de réfléchir, et répliqua.
- Je m’appelle…Crys.
- « C’est beau ! Tu me diras ce que tu pense du mien, hein ? »
- Oui, bien sûr !
- « Dans ce cas, je m’appelle…Linéïa »
La fille, Crys, s’arrêta brusquement de respirer quelques secondes, puis fixa d’un regard consterné la jeune créature.
- Alors c’est toi, c’est toi qui as chanté, n’est – ce pas ?
L’oiseau aux ailes violettes, ne saisissant pas le sens de la question de la jeune fille, montra un œil étonné.
- « Chanté ? Je n’ai jamais chanté… »
- Mais, alors, comment se fait – il que tu portes le nom que j’ai accordé à cette mélodie ? Quel être, à part toi, aurais pu créer une chanson si Délicate, si belle, si Gracieuse ?
Voyant son ami d’un air indécis et embarrassé, Crys cessa toute interrogation. En aucun cas elle aurait voulu gêner cet être, en aucun cas elle n’aurait souhaité importuner l’amour qui les lie, son seul désir étant de rester avec lui.
- Ce n’est pas grave, cela ne fait que reculer mon but, mon but de trouver la source de cette mélodie, pour pouvoir l’écouter à nouveau, et pouvoir en absorber toutes les merveilles…Ce n’est pas grave, cela me permettra de la rechercher avec toi, se sera encore plus passionnant de le faire à tes cotés.
L’oisillon de glace piailla de plaisir, puis fine mine de réfléchir.
- « Si tu veux réaliser ton rêve, il faudra nous échapper d’ici… »
- Oui…La seule possibilité est cette fenêtre, mais celle ci est barricadée, et ma chambre se trouve au quatrième étage…c’est bien trop haut…
La fille semblait avoir perdu tout ambition à l’instant même, mais remarquant que Linéïa semblait posséder une solution, elle repris espoir et attendit qu’il réponde enfin.
- « Dis – moi, Crys, sais – tu réellement ce qu’est un pokemon ? »
La jeune fille contempla l’oiseau et lui répondit machinalement.
- C’est un monstre qui accompagne les humains en tant qu’ami ?
- « c’est plus que ça, encore…Si tous les humains pensaient comme toi, il n’y aurait pas de conflits… »
- Qu’on t-ils de plus alors… ?
L’oiseau bleu dégagea ses ailes, s’envola sur la bordure de la fenêtre et ferma ses yeux. Une seconde après, son bec était devenu blanc et il en projetait sur le sol un fil de glace, reproduisant une fine stalactite rayonnante d’un bleu reflétant tous les objets se trouvant dans la chambre ainsi que les fins rayons du soleil. Il prononça ensuite d’une voix très calme :
- « les pokemons ont des pouvoirs »
Stupéfaite, Crys s’approcha du morceau de glace, l’empoigna délicatement et le chauffa de ses mains. Le liquide bleu coula sur ses doigts, scintillant tel le reflet du soleil sur la mer, jusqu'à ce qu’il n’en reste qu’une petite flaque d’eau étalée au creux de ses deux frêles mains. Instinctivement, elle les approcha de son visage, de sa bouche, et bu, et délecta la saveur du liquide sur ses lèvres, délecta le bonheur de ce liquide frais, froid, qui coula dans sa gorge comme la plus fine des ondes, comme la plus fondante des eaux, l’eau la plus pure à laquelle elle n’eut jamais goûté.
- Linéïa, tu es un pokemon magnifique…explique-moi seulement quel est ton plan, s’il te plait…Je n’avais imaginé que les pokemons puissent avoir des pouvoirs ! »
L’oiseau magistral demanda à Crys de s’approcher de la fenêtre. Elle s’avança, et il en profita pour prendre appui sur son épaule.
- « Regarde, Crys, quand j’aurai grandi, je te prendrais sur mon dos, et nous nous envolerons depuis cette fenêtre dont j’aurai supprimé le grillage grâce à mes capacités…mais en attendant que j’atteigne une taille suffisante pour te transporter, tu vas devoir subsister ici, jouer à l’enfant modèle pour t’éviter des représailles et pour que l'on ne me découvre point. »

Crys fut contrariée d’apprendre qu’elle devrait subsister dans l’orphelinat encore quelque temps, mais elle contempla son ami, et comprit que les jours surviendraient beaucoup plus rapidement avec lui. Tant pis si elle devrait jouer les fausse amies avec les grandes personnes qu’elle ne supportait pour rien au monde, mais sachant qu’elle les quitterait bientôt, cela serait faisable.
- C’est d’accord. Je souhaite quitter ce lieu, et je ferai tout pour cela.
Prononçant ces paroles, elle passa la paume de sa main sur le corps de l’oiseau, lui offrant la plus douce des caresses.
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